mardi 12 août 2014

Sweet Sixteen



Sweet Sixteen, dès que je suis de nouveau au lycée, je me hâte au CDI et je l’emprunte de nouveau. Parce que ce livre, en y réfléchissant bien, c’est un coup de cœur, le premier et le seul de l’année.
On suit deux personnages ; le point de vue d’une adolescente blanche, Grace, qui nous offre le point de vue des personnes blanches, farouchement opposées à l’arrivée dans leur lycée de personnes noires, parmi lesquelles figure Molly, le second point de vue de l’histoire. J’apprécie toujours l’alternance de point de vue dans les histoires, surtout dans les cas comme celui-ci qui nous permet de constater la manière de penser des deux partis, des gentils, des méchants, ou autre qualificatif. Et ici, je dois dire que ça n’a pas fait exception, bien au contraire. Ça nous permet de nous mettre à la fois dans la peau des blancs qui sont contres les noirs, on saisi les immondices dont ils sont capables pour éviter la présence des personnes de couleur tout en se rendant compte que certaines personnes sont plus tolérante, comme Grace, justement. On suit un peu son changement d’opinion, ce qu’elle en pense, son évolution… Et l’histoire nous apprend également le point de vue de l’une des adolescentes noirs qui entre dans l’établissement, ça nous fait nous rendre compte de leur lutte, nous fait comprendre que d’autres personnes noirs se mettent contre eux, en quelques sortes, ne veulent pas que blancs et noirs soient mélangés. Que le racisme n’est pas que dans le sens « blanc contre noir ».
Le gros point fort de ce livre, c’est qu’il nous informe de ce qu’il s’est passé il n’y a pas si longtemps que ça, tout en gardant… une espèce d’allure romancé. L’histoire est inspirée de faits réels, et à la fin du livre, après le dernier chapitre, il y a quelques paragraphes pour nous expliquer la fin du conflit, si je peux résumer tout cela en un si petit mot. J’aime beaucoup les aspects historiques, dans les livres, même si je n’en ai jamais lu beaucoup, et la ségrégation, la séparation des blancs et des noirs, la discrimination en général, c’est quelque chose qui m’a toujours beaucoup touché, qui me fait réfléchir, qui me prend aux tripes.
C’est principalement pour ça, que Sweet Sixteen est un livre à lire. Pour l’aspect historique de l’œuvre. L’auteure nous dit que oui, ça a bien existé, qu’il ne faut pas l’oublier. C’est surtout pour ça qu’il faut le lire…
Mais également parce qu’il est horriblement bien écrit. Un roman comme celui-ci, je pense que ce n’est pas anodin à écrire. Il faut éviter de prendre un parti, il faut justement doser le degré historique et la partie romancés, il faut bien l’écrire parce que sinon, ça ne va pas accrocher le lecteur. Il faut faire des recherches, se renseigner sur l’histoire des personnages tout en les inventant, il faut leur donner un caractère qui peut respecter les actions de la personne qu’il représente…
Et je trouve que dans ce livre, Annelise Hautière à merveilleusement bien fait son travail. Tout les « ingrédients » que j’ai cité juste au dessus y sont, parfaitement mélangés dans les bonnes proportions. Et lorsque le gâteau sort du four et se retrouve sur notre table de lecteur affamé, c’est un régal. Ça nous fait ressentir. Ce livre fait ressentir.
Ce livre est un livre qu’il faut lire.


mardi 5 août 2014

Opération plus de livre à lire.

Je suis pourtant de ces gens qui s'en moquent d'avoir une grande PAL. A vrai dire, j'aime avoir le choix de ma future lecture, savoir que quand j'aurais fini mon livre, j'en aurait d'autres à lire. Alors pourquoi cet objectif ? 

Parce que pour une fois, la pomme n'est pas tombé près de l'arbre et que mon père n'est pas du tout de mon avis sur la question de la PAL. Pour lui, 50, 60 livres à lire, c'est trop "Comment tu veux tout lire ?" (dixit lui en début d'année.). Je ne l'ai pas prit au sérieux, j'ai encore acheté quelques livres - qui ne comptent pas vraiment dans la PAL puisqu'il s'agit d'une version anglaise d'Harry Potter et que je les ai déjà lu, mais je compte quand même les lire un jour, bref, je me tais... Et maintenant, il ne veut plus que j'achète de livre jusqu'à ce que je n'en ai plus aucun à lire. D'accord, Papa, merci. Espèce de monstre *chouine*.

Heureusement ! je n'ai pas énormement de livre à lire et il ne me faudra pas trois ans avant de les terminer, mais ça fait mal quand même.
Donc je me fixe un objectif : vider ma PAL d'ici le jour de Noël. Je doute que cela soit faisable, il m'en restera quelques uns. Mais bon. Quand y'a pas le choix... 
Voila. Mais ça ne m'empêche pas de loucher sur les IMM et compagnie pour avoir des idées de cadeaux pour noël, hein, ne vous inquiétez pas, je reste moi. 

Douze minutes avant minuit




Ce livre, j'ai failli ne pas le lire. La fin d'année scolaire approchait, le temps restant pour lire les livres empruntés rapetissait, et j'en avais cinq à lire en trois semaines ; ceci en même temps que les préparations des bagages pour les vacances, les dernières évaluations de cours... Bref, ce fut chaud-time, mais j'ai réussi, et je peux vous dire que je n'ai pas regretté d'avoir lu ce livre particulièrement, plutôt qu’un autre. 
L'histoire commence de suite avec un homme qui comte une histoire d'horreur dans laquelle j'ai vaguement cru reconnaître La Main, de Maupassant. Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'auteur a tout de suite sut instaurer une ambiance assez particulière pour son histoire, une ambiance qui se veut oppressante et qui n'en est pas loin. On sait, dès qu'on commence l'histoire, que Christopher Edge a un certain talent pour l'écriture. Il forme bien ses phrases, le tout est horriblement harmonieux, travaillés et entraînant. 
L'histoire commence réellement lorsque Penneloppe, auteur de nouvelles frissonnante, retrouve dans la loge le conteur qui incarne son rôle sur scène (Une orpheline de 13 ans ne peut décemment pas être une auteur à sucés, enfin !). Cet homme, on comprend presque aussitôt qu’il est un peu lent, froussard, ce genre de qualificatif qui n’entre pas dans la catégorie « qualité », et on s’attend à ce qu’il disparaisse de l’intrigue…
 Penny se demande ce qu'elle va pouvoir écrire pour l'édition de décembre du journal dont elle est propriétaire et reçoit une lettre d'un asile qui connait de drôle de péripéties ; toutes les nuits, douze minutes avant minuit, tout les patients se mettent à délirer et écrivent des choses bizarres partout où ils le peuvent. Ni une, ni deux, la jeune fille se précipite à cet hôpital, entraînant l'acteur avec elle, et nous allons avoir un aperçut des étranges scènes de frénésie. 
J’ai trouvé le fait qu’elle entraîne Montgomery (le comédien jouant son rôle) à sa suite assez inattendue, en fait. J’avoue que j’aurais dut m’y attendre, mais sur le coup, ça m’a surprise… Et c’était une assez bonne idée pour l’intrigue. Bref.
J'ai beaucoup aimé le principe de l'histoire, qui se veut oppressante sans trop l'être, le mystère qui s'élève autour de cet endroit si particulier. Les patients qui écrivent des messages du futurs, vous savez, comme dans ces reportages frissonnants sur M6, où un homme griffonne sur un papier ce qu'il va se passer dans le futur alors qu'il dort. Je dois l'avouer, cette histoire avait de grandes chances de fonctionner avec moi qui suis une grande grande fan de choses de ce genre. Et ce, malgré le fait que je sois pratiquement arachnophobe.
Plusieurs personnages interviennent, bienfaisant ou malfaisant, la Veuve noir (je vous laisse deviner dans quelle catégorie celle-ci ce place...), l'oncle de Penny, un ami de Pennelope dont je dois avouer ignorer la provenance, et j'ai vraiment pris plaisir à tous les suivre et découvrir l'avancer de l'enquête. 
Je garde cependant un gros regret; je trouve que l'auteur aurait énormément gagné à développer certains moments, certaines petites choses que je ne peux pas citer sans spoiler, si ce n’est la présence du garçon dont j’ignore l’identité. Je suis quelqu'un qui aime beaucoup le développement, avoir des renseignements. Le livre était plus ou moins court, et je pense que cela  n'aurait pas fait de mal de rajouter quelques pages. Cependant, je ne perds pas de vue que cette histoire est plutôt destiné à un plus jeune publique que moi, n'est-ce pas... Mais personnellement, j’ai ressentit un manque à ce niveau.
Une lecture toute plaisante, vraiment. J'ai beaucoup aimé, et je conseil à tout ceux qui aiment les lectures intenses ; je rentre difficilement dans les livres, mais celui-ci m'a tout de suite happé. 

samedi 2 août 2014

Hervé Jubert - d'un auteur inconnu à mon auteur favori



Hervé Jubert… J’ai connu cet auteur en classe, lorsqu’on nous a fait lire des livres de cet auteur en prévision d’une rencontre. Évidement, comme je n’ai eu que des mauvais souvenirs de mes lectures obligatoires, j’étais là « Oh non… ». On m’a assigné Blanche, ou la triple contrainte de l’enfer ; que je fus la première à le terminer. J’avais tout simplement adoré. Les autres livres de cette trilogie n’étant pas disponibles au CDI, je me suis procurée de moi-même le premier tome de Seth : La règle de Seth, que j’ai encore une fois adoré. J’ai ensuite commencé le premier tome de la Trilogie Morgenstern : le Quadrille des Assassins – j’en ai des frissons rien que d’y repenser, tant j’ai apprécié ce livre !

Je ne vais pas vous ressortir l’affiche que j’ai du faire pour le salon du livre de ma ville et sa venue, sur la biographie d’Hervé Jubert en trois volumes. Ça prendrait trop de temps de la recopier sur l’ordinateur, je pense, et puis ça n’intéresserait personne. Il n’y a qu’une chose qui importe, en fait ; vous risquez de voir cet auteur défiler sur ce blog parce qu’il est un peu mon auteur favori, maintenant. Et il faut que vous lisiez ses livres. Tout de suite. Maintenant. Sinon, je me fâche.

Donc, plus sérieusement – comme s’il m’était possible de l’être…. Hervé Jubert est un auteur français, né en 1970 à Reims, qui s’illustre dans l'écriture de polars, notamment fantastiques, et de romans destinés à la jeunesse.
Il est par exemple l’auteur de la « trilogie » Blanche () (trilogie étant mis entre guillemets parce que les tomes se lisent indépendamment des autres) la Trilogie Morgenstern (♥♥) que je conseille de lire tome par tome, puisque les deux derniers volumes sont indissociables, et plus récemment de la série Monstre.



Monstre, tome 1 : Cœur de Harpie ;  publié chez Rageot. 

L’avion du milliardaire Darius Tindelli s’écrase en mer dans des circonstances mystérieuses. Milo, 16 ans, son unique héritier, est bientôt rejoint à Oxford par ses coéquipiers dans Chimera, un jeu en ligne où s’affrontent chasseurs et protecteurs de chimères. Qui a convoqué ces six adolescents qui viennent du monde entier ? Et dans quel but ? Grâce aux documents laissés par Darius, les héros découvrent l’existence d’une harpie vivante à Bangkok. Le jeu devient réalité : repérer les dernières chimères à travers le monde et les protéger. En Thaïlande, ils se heurtent à un inquiétant chasseur de créatures fabuleuses… 



Vagabonde, tome 1 : Les voleurs de tête ; publié chez Rageot Thriller.

Dans la famille Bird, on est voleurs de père en fils! Ou plutôt en fille en ce qui me concerne.

Moi, c'est Billie. J'ai un petit frère, Séraphin, pour le meilleur et pour le pire. En ce moment, c'est surtout le pire. 

Notre père a été enlevé! Les risques du métier...
Ses ravisseurs exigent en guise de rançon de précieuses statues : "les têtes du zodiaque".
Dans quel pétrin mon père s'est-il fourré? Et puis-je faire confiance à Octave, un étudiant farfelu qui semble en savoir long sur ces fameuses têtes?



La trilogie Morgenstern, Tome 1 : Le quadrille des assassins, publié chez Albin Michel Wiz.

Dans une ville virtuelle à l'image de Londres au XIXe siècle, une jeune femme est assassinée. Roberta Morgenstern, sorcière spécialisée dans les enquêtes criminelles, et son assistant, Clément Martineau, vont remonter le temps pour trouver le meurtrier. La traque des suspects les entraîne en un tourbillon d'époques et de lieux, du Paris médiéval au Mexique des Aztèques. Tous les indices convergent vers le machiavélique comte Palladio, qui a ressuscité un quadrille de grands criminels pour renégocier avec le Diable son pacte d'immortalité.



De cet auteur, j’ai lu trois livres (La règle de Seth, Blanche ou la triple contrainte de l'Enfer et Le Quadrille des assassins), et de ces trois œuvres ressortait la même atmosphère travaillée, recherchée. On voyait tout de suite que l’auteur essayait de nous transmettre quelque chose. Les personnages étaient vrais, ils se détachaient bien les uns des autres. Bien que certains caractères se retrouvaient d’un tome à l’autre, comme Luther, de Seth et l’oncle de Blanche, dans le roman éponyme. Ils sont tout les deux quelque peu grincheux, travailleurs, ont le même boulot. On retrouve cette similarité dans différents personnages, et lorsque je lui en ai parlé, il m’a avoué ne pas s’en être rendu compte. Une sorte d’archétype, comme il dit. Le flic un peu bougon mais très doué dans sa filière.
Je pense, même si je n’ai pas (pas encore, mais ça ne saurait tarder) lu tout ses livres, je dois avouer que cela doit s’avérer longuet au bout d’un certain temps.
Mais les intrigues, elles, ne redondent jamais. Elles sont toujours variées, alimentées d’autres petites intrigues parallèles qui redonnent constamment un petit souffle d’énergie en cas d’essoufflement.
Le style d’écriture d’Hervé est… je dirai qu’il est recherché. Et beau. Les tournures de phrases sont belles et font leur petit effet, les descriptions sont fournies sans trop l’être et on rentre parfaitement dans l’histoire.
En gros… Je ne peux que vous conseiller cet auteur que j’adore !

Et si vous n'êtes toujours pas convaincu... Vous voyez Succubus, de Richelle Mead ? Il y a un Seth Morgenstern dedans, et c'est un de mes coups de cœur de 2013. Un mois après l'avoir lu, j'ai lu Seth d'Hervé Jubert et encore après, La Trilogie Morgenstern. Comment ça, ça n'a rien à voir ? Ah mais je ne suis pas d'accord, j'aime voir des signes là où il n'y en a pas. 




jeudi 31 juillet 2014

Crédits

Voici les crédits utilisés pour la bannière

 Snow John par Udegbunam Tbj 

Les couvertures sont celles des livres ; les montages, séparateurs ou autres sont également de moi. Toute image n'étant pas mienne ou n'étant pas couverture livresque sera créditée. 

De même, les résumés sont ceux disponibles sur la quatrième de couverture. 

L'avis sera entièrement de moi; merci de ne pas le recopier.

Les textes présents dans la rubrique Les bubuses de Marg'ot sont ma propriété. 
Je vous promets, si je vois mes textes ailleurs que sur mes blogs, je pique une crise, mais comme vous n'en aurez jamais vu, et je suis même prête à aller jusqu'à porter plainte. Je ne plaisante pas avec mes textes.

mercredi 30 juillet 2014

Contact

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Pas de soucis, il y a plein, plein, tout plein d'endroit où je suis disponible... 


A commencer par l'adresse mail de ce blog, sur laquelle je passe régulièrement : litteratouille@gmail.com
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Et pour bien faire les choses ; il  faut bien que ce soit affiché quelque part sur ce blog...  j'ai quelques blogs littéraire-histoires sur skyrock (Booooouh elle est sur Skyrock !).
Il y a Magie à Moscou... (Qui est là pour subvenir à mes besoin primaire de Magie et de Russie.)
A l'Aube du Crépuscule...  (Ma plus grande fierté)
Petite Vieille (Un challenge)
... et on va dire que c'est tout !

Si vous souhaitez prendre contact avec moi pour prendre le thé ou manger des cookies, l'adresse mail est toute conseillée, le reste, c'est que du bonus ! 

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(un peu pauvre, pour l'instant, j'en suis désolée)


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(Il n'y a pas grand chose par ici non plus)




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