Hervé Jubert… J’ai connu cet auteur en classe,
lorsqu’on nous a fait lire des livres de cet auteur en prévision d’une
rencontre. Évidement, comme je n’ai eu que des mauvais souvenirs de mes
lectures obligatoires, j’étais là « Oh non… ». On m’a assigné Blanche, ou la triple contrainte de
l’enfer ; que je fus la première à le terminer. J’avais tout
simplement adoré. Les autres livres de cette trilogie n’étant pas disponibles
au CDI, je me suis procurée de moi-même le premier tome de Seth : La règle de Seth, que
j’ai encore une fois adoré. J’ai ensuite commencé le premier tome de la Trilogie Morgenstern : le Quadrille
des Assassins – j’en ai des
frissons rien que d’y repenser, tant j’ai apprécié ce livre !
Je ne vais pas vous
ressortir l’affiche que j’ai du faire pour le salon du livre de ma ville et sa
venue, sur la biographie d’Hervé Jubert en trois volumes. Ça prendrait trop de
temps de la recopier sur l’ordinateur, je pense, et puis ça n’intéresserait
personne. Il n’y a qu’une chose qui importe, en fait ; vous risquez de
voir cet auteur défiler sur ce blog parce qu’il est un peu mon auteur favori,
maintenant. Et il faut que vous lisiez ses livres. Tout de suite. Maintenant.
Sinon, je me fâche.
Donc, plus
sérieusement – comme s’il m’était possible de l’être…. Hervé Jubert est un
auteur français, né en 1970 à Reims, qui s’illustre dans l'écriture de polars,
notamment fantastiques, et de romans destinés à la jeunesse.
Il est par exemple
l’auteur de la « trilogie » Blanche (♥) (trilogie étant mis entre guillemets parce
que les tomes se lisent indépendamment des autres) la Trilogie Morgenstern (♥♥) que je conseille de lire tome par
tome, puisque les deux derniers volumes sont indissociables, et plus récemment
de la série Monstre.
Monstre, tome 1 : Cœur de Harpie ; publié chez Rageot.
L’avion du milliardaire Darius Tindelli s’écrase en mer dans des circonstances mystérieuses. Milo, 16 ans, son unique héritier, est bientôt rejoint à Oxford par ses coéquipiers dans Chimera, un jeu en ligne où s’affrontent chasseurs et protecteurs de chimères. Qui a convoqué ces six adolescents qui viennent du monde entier ? Et dans quel but ? Grâce aux documents laissés par Darius, les héros découvrent l’existence d’une harpie vivante à Bangkok. Le jeu devient réalité : repérer les dernières chimères à travers le monde et les protéger. En Thaïlande, ils se heurtent à un inquiétant chasseur de créatures fabuleuses…
Vagabonde, tome 1 : Les voleurs de tête ; publié chez Rageot Thriller.
Dans la famille Bird, on est voleurs de père en fils! Ou plutôt en fille en ce qui me concerne.
Moi, c'est Billie. J'ai un petit frère, Séraphin, pour le meilleur et pour le pire. En ce moment, c'est surtout le pire.
Notre père a été enlevé! Les risques du métier...
Ses ravisseurs exigent en guise de rançon de précieuses statues : "les têtes du zodiaque".
Dans quel pétrin mon père s'est-il fourré? Et puis-je faire confiance à Octave, un étudiant farfelu qui semble en savoir long sur ces fameuses têtes?
La trilogie Morgenstern, Tome 1 : Le quadrille des assassins, publié chez Albin Michel Wiz.
Dans une ville virtuelle à l'image de Londres au XIXe siècle, une jeune femme est assassinée. Roberta Morgenstern, sorcière spécialisée dans les enquêtes criminelles, et son assistant, Clément Martineau, vont remonter le temps pour trouver le meurtrier. La traque des suspects les entraîne en un tourbillon d'époques et de lieux, du Paris médiéval au Mexique des Aztèques. Tous les indices convergent vers le machiavélique comte Palladio, qui a ressuscité un quadrille de grands criminels pour renégocier avec le Diable son pacte d'immortalité.
De cet auteur, j’ai
lu trois livres (La règle de Seth, Blanche ou la triple contrainte de
l'Enfer et Le
Quadrille des assassins), et de ces trois œuvres ressortait la même
atmosphère travaillée, recherchée. On voyait tout de suite que l’auteur
essayait de nous transmettre quelque chose. Les personnages étaient vrais, ils
se détachaient bien les uns des autres. Bien que certains caractères se
retrouvaient d’un tome à l’autre, comme Luther, de Seth et l’oncle de Blanche, dans le roman
éponyme. Ils sont tout les deux quelque peu grincheux, travailleurs, ont le
même boulot. On retrouve cette similarité dans différents personnages, et
lorsque je lui en ai parlé, il m’a avoué ne pas s’en être rendu compte. Une
sorte d’archétype, comme il dit. Le flic un peu bougon mais très doué dans sa
filière.
Je pense, même si
je n’ai pas (pas encore, mais ça ne saurait tarder) lu tout ses livres, je dois
avouer que cela doit s’avérer longuet au bout d’un certain temps.
Mais les intrigues,
elles, ne redondent jamais. Elles sont toujours variées, alimentées d’autres
petites intrigues parallèles qui redonnent constamment un petit souffle
d’énergie en cas d’essoufflement.
Le style d’écriture
d’Hervé est… je dirai qu’il est recherché. Et beau. Les tournures de phrases
sont belles et font leur petit effet, les descriptions sont fournies sans trop
l’être et on rentre parfaitement dans l’histoire.
En gros… Je ne
peux que vous conseiller cet auteur que j’adore !
Et si vous n'êtes toujours pas
convaincu... Vous voyez Succubus, de Richelle Mead ? Il y a un
Seth Morgenstern dedans, et c'est un de mes coups de cœur de 2013. Un
mois après l'avoir lu, j'ai lu Seth d'Hervé
Jubert et encore après, La
Trilogie Morgenstern. Comment ça, ça n'a rien à voir ? Ah mais je ne suis
pas d'accord, j'aime voir des signes là où il n'y en a pas.
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